L’actrice et productrice de cinéma Elizabeth Cynthia était l’invitée de l’émission C’Comment il y a quelques jours. Elle a ainsi dit une phrase qui a choqué plusieurs de ses collègues acteurs. Leurs réactions vont alors à l’encontre de cette affirmation.

Alors que bon nombres d’acteurs avouent les difficultés liées à leur métier, ce serait tout le contraire pour Elizabeth Cynthia Ngono. L’actrice, productrice de cinéma, a expliqué être à l’aise financièrement grâce au cinéma. Invitée de l’émission C’Comment sur la chaine de télévision Canal2International ce 15 mars 2022, elle a déclaré: « Je ne fais que du cinéma depuis 10 ans et ça paie! Aujourd’hui j’ai ma société de production avec mon conjoint… C’est le cinéma qui fait qu’on gère notre famille, c’est le cinéma qui fait qu’on paie les employés. Quelqu’un qui dit que le cinéma ne paie pas, il faut lui demander quel cinéma il fait« . La CEO de Temporel Studio ne comprend pas ceux qui disent souffrir dans ce métier, elle vit avec et bien.

Alors que le public reste étonné de sa déclaration, plusieurs acteurs de cinéma sont montés au créneau dans le même état d’esprit: « C’est normal en matière de cinéma elle a plusieurs casquettes. Donc c’est fort probable qu’elle vive entièrement du cinéma » a avancé la comédienne Nikéchué. On peut aussi cité le réalisateur Scandy l’Illuzionniste qui explique: « le cinéma ne paie pas encore au Cameroun, elle ne peut pas faire de son cas une généralité. Si sur 100.000 cinéastes il y a en que 500 qui en vivent, on ne peut pas affirmer que ça nourrit son homme« . Ou encore Bijoux bijoux, jeune actrice qui a dit: « Ton cinéma là c’est de quel côté mamy?« . Ils ont ainsi relevé le fait que l’idée d’Elizabeth n’est pas partagé partout et que plusieurs ne voient pas encore les fruits du 7ème art.

Aicha Kamoise également entre dans cette vague: « J’insiste sur le fait que le cinéma camerounais ne paye pas. Je ne veux pas les problèmes sinon je vous aurais dévoilé le cachet de chacun. Arrêter de faire croire aux jeune qu’il y a l’argent dans le cinéma camerounais. » a-t-elle déclaré via sa page Facebook. « Les artistes passent le temps à faire les SOS ici quand ils sont malades et vous me dites que ça paye? Vous voulez que je parle mais je suis occupée sur d’autres dossiers. C’est seulement ceux qui partent à Dubaï qui s’en sortent. Allez demander à Clarisse et Tonga elles vous répondront » a-t-elle conclu.

Au final le cinéma camerounais semble être divisé en deux camps, entre ceux qui vient la grande vie et voyagent, et ceux qui sont dans la passion de la chose mais n’ont pas assez d’entrée d’argent.